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| - 河野 義行（こうの よしゆき、1950年〈昭和25年〕2月3日 - ）は、日本の著述家。鹿児島県在住。 1994年（平成6年）に発生した松本サリン事件の被害者。事件後に警察およびマスメディアにより、事件の有力な容疑者であると見なされ報道被害を受けた。 現在は、オウム真理教事件及びメディア・リテラシーに関する講演を行う傍ら、著述家としても活動している。特定非営利活動法人リカバリー・サポート・センター理事。「ヘイトスピーチとレイシズムを乗り越える国際ネットワーク」（のりこえねっと）共同代表。 (ja)
- Yoshiyuki Kōno, né le 3 février 1950, est une victime de l'attentat au gaz sarin de Matsumoto qui a tué huit personnes et fait de nombreux blessés dans la nuit du 27 juin 1994. Kōno, un vendeur de machinerie, habitait juste à côté du site où des membres d'Aum Shinrikyo ont garé le véhicule trafiqué transportant l'agent neurotoxique mortel. Bien que son épouse, Sumiko, fût une des personnes gazées et comateuses à l’époque, la police chargée de l’enquête considérait Kōno comme le principal suspect du crime, considérant que sa propriété était le point d’origine du sarin. En outre, il a été découvert que Kōno avait stocké chez lui vingt produits chimiques, qu'il avait achetés pour le traitement photo et la poterie, ainsi que des pesticides. Bien que le sarin ne puisse être synthétisé à partir (fr)
- Yoshiyuki Kōno (河野 義行, born February 3, 1950) was a survivor of the Matsumoto incident, a sarin attack that killed eight people and sickened many more in Matsumoto, Japan, on the evening of June 27, 1994 and the following morning. After the much larger attack on the Tokyo subway in 1995, Kōno was cleared of blame and Aum Shinrikyo was deemed responsible. The head of National Public Safety Commission Hiromu Nonaka and media publicly apologised to Kōno. However, Nagano police did not directly apologise to Kōno until 2002. (en)
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| - Yoshiyuki Kōno, né le 3 février 1950, est une victime de l'attentat au gaz sarin de Matsumoto qui a tué huit personnes et fait de nombreux blessés dans la nuit du 27 juin 1994. Kōno, un vendeur de machinerie, habitait juste à côté du site où des membres d'Aum Shinrikyo ont garé le véhicule trafiqué transportant l'agent neurotoxique mortel. Bien que son épouse, Sumiko, fût une des personnes gazées et comateuses à l’époque, la police chargée de l’enquête considérait Kōno comme le principal suspect du crime, considérant que sa propriété était le point d’origine du sarin. En outre, il a été découvert que Kōno avait stocké chez lui vingt produits chimiques, qu'il avait achetés pour le traitement photo et la poterie, ainsi que des pesticides. Bien que le sarin ne puisse être synthétisé à partir d’une combinaison de ces substances chimiques et que Kōno n’ait ni les qualifications ni la connaissance et l’expérience considérables en chimie nécessaires à sa production, l’historien Keiichi Tsuneishi a affirmé à tort dans l’Asahi Shimbun qu'il était possible de synthétiser l'agent neurotoxique à partir de pesticides organophosphorés. En raison d'une fuite délibérée des forces de police locales de Nagano, il a fait l'objet d'un lynchage médiatique dans lequel les médias japonais on accusé Kōno d'être l'auteur, le surnommant « l'homme au gaz empoisonné », le faisant ensuite recevoir du courrier de haine et des menaces de mort. Après l'attaque beaucoup plus importante perpétrée contre le métro de Tokyo en 1995, Kōno a été blanchi et Aum Shinrikyo a été jugé responsable. Le chef de la Commission nationale de la sécurité publique, Hiromu Nonaka, et les médias ont présenté des excuses publiques à Kōno. Cependant, la police de Nagano ne s'est pas excusée directement à Kōno avant 2002. L'épouse de Kōno, Sumiko, qui était auparavant professeur d'orgue électronique, est restée inconsciente jusqu'à son décès en 2008, à l'âge de 60 ans, laissant derrière elle son mari, leur fils et leurs deux filles. En décembre 2011, il devient auditeur externe du mouvement religieux (en) (fondé par (en)) qui s'est séparé d'Aum Shinrikyo. Le 22 janvier 2012, les auditeurs sont entrés dans les installations de l'organisation pour effectuer leur premier audit. Il démissionne de son poste de membre du comité d'audit externe le 31 décembre 2015 pour des raisons personnelles. (fr)
- 河野 義行（こうの よしゆき、1950年〈昭和25年〕2月3日 - ）は、日本の著述家。鹿児島県在住。 1994年（平成6年）に発生した松本サリン事件の被害者。事件後に警察およびマスメディアにより、事件の有力な容疑者であると見なされ報道被害を受けた。 現在は、オウム真理教事件及びメディア・リテラシーに関する講演を行う傍ら、著述家としても活動している。特定非営利活動法人リカバリー・サポート・センター理事。「ヘイトスピーチとレイシズムを乗り越える国際ネットワーク」（のりこえねっと）共同代表。 (ja)
- Yoshiyuki Kōno (河野 義行, born February 3, 1950) was a survivor of the Matsumoto incident, a sarin attack that killed eight people and sickened many more in Matsumoto, Japan, on the evening of June 27, 1994 and the following morning. Kōno, a machinery salesman, lived next-door to the site where Aum Shinrikyo members parked the customised vehicle carrying the deadly nerve agent. Despite the fact that his wife, Sumiko, was one of the people who had been gassed and was comatose at the time, the investigating police considered Kōno a prime suspect in the crime, considering his property to have been the point of origin of the sarin. Further, it was discovered that Kōno had twenty chemicals stored at his residence, which he had purchased for photo processing and pottery, along with pesticides. Despite the fact that sarin could not be synthesised from any combination of these chemicals, and Kōno lacked any of the qualifications or considerable knowledge of and experience in chemistry necessary to produce it, historian Keiichi Tsuneishi erroneously claimed in The Asahi Shimbun (the second most circulated newspaper out of the five national newspapers in Japan) that it was possible to synthesise the nerve agent from organophosphorus pesticides. Due to a deliberate leak from the local Nagano police force, he was subjected to a "trial by media" where the Japanese media treated Kōno as the perpetrator, dubbing him the "Poison Gas Man", causing him to receive hate mail and death threats. After the much larger attack on the Tokyo subway in 1995, Kōno was cleared of blame and Aum Shinrikyo was deemed responsible. The head of National Public Safety Commission Hiromu Nonaka and media publicly apologised to Kōno. However, Nagano police did not directly apologise to Kōno until 2002. Kōno later participated in many media events in defence of Aum, arguing that since the time he was wrongly accused in connection to the incident, he realised how vulnerable innocent victims are to media hate campaigns. Pointing to his own personal experience with the media industry and police, he drew parallels to innocent Aum members who suffered public alienation and unceremonious intrusion into their private life justified mostly by fears generated by the sensationalistic media rather than any proof of actual guilt. Together with Yoshihiro Yasuda, a veteran attorney arrested during his defence of Aum's founder Shoko Asahara, he also campaigned against the death penalty and delivered speeches and lectures explaining the impact of Japan's judicial system on suspects and wrongly accused, as well as the social impact on relatives and associates. Kōno's wife Sumiko, who had previously been an electronic organ teacher, remained unconscious until her death on August 5, 2008 at the age of 60, survived by her husband and their son and two daughters. (en)
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