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| - Dividend stripping is the practice of buying shares a short period before a dividend is declared, called cum-dividend, and then selling them when they go ex-dividend, when the previous owner is entitled to the dividend. On the day the company trades ex-dividend, theoretically the share price drops by the amount of the dividend. This may be done either by an ordinary investor as an investment strategy, or by a company's owners or associates as a tax avoidance strategy. (en)
- Unter Dividendenstripping wird börsentechnisch die Kombination aus dem Verkauf einer Aktie kurz vor dem Termin der Dividendenzahlung und Rückkauf derselben Aktie kurz nach dem Dividendentermin verstanden. Daneben sind andere zu Lasten des deutschen Steuerzahlers gehende Formen des Dividendenstrippings bekannt; diese werden oft als Cum-Cum-Geschäfte bezeichnet. (de)
- L'arbitrage de dividendes, souvent désigné par les acronymes anglophones CumCum ou CumEx ou « dividend enhancement », dénommé en Allemagne démembrement de dividende est le nom de technologies boursières pratiquées par bon nombre de banques depuis des décennies. Cette technique aurait permis à « des financiers opérant en bande organisée sur les marchés » d'effectuer « le plus gros braquage fiscal de l'histoire », braquage mis à jour par les journalistes de la cellule internationale d'investigation Correctiv à partir des CumEx Files. Cette fuite de documents a, en 2021, permis de calculer que les contribuables du monde entier ont été escroqués de 150 milliards d'euros environ en une vingtaine d'années. Et ce type de fraude pourrait encore être encore possible.Les autorités, tout comme certai (fr)
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| - Unter Dividendenstripping wird börsentechnisch die Kombination aus dem Verkauf einer Aktie kurz vor dem Termin der Dividendenzahlung und Rückkauf derselben Aktie kurz nach dem Dividendentermin verstanden. Solche Geschäfte sind häufig durch die Erlangung von Steuervorteilen motiviert. So sind Cum-Ex-Geschäfte (von lateinisch cum ‚mit‘ und ex ‚aus, von; gemäß‘ Dividendenausschüttungsanspruch) eine bestimmte Form von Geschäften mit Aktien um den Tag der Dividendenauszahlung herum. Investoren und Banken handeln Aktien eines DAX-Konzerns mit („cum“) Dividendenanspruch, also vor dem Auszahlungstag, wenn die Dividende noch nicht ausgezahlt ist, und ohne („ex“) Dividendenanspruch nach dem Auszahlungstag, wenn die Dividende gerade ausgezahlt worden ist. Auf die Dividende wird bei Privatpersonen automatisch eine Kapitalertragsteuer in Höhe von 25 Prozent erhoben. Institutionelle Investoren, wie zum Beispiel Fonds oder Banken, sind von der Steuer ausgenommen. Sie können sie vom Staat zurückfordern. Bei diesen Cum-Ex-Geschäften kam es in der Vergangenheit in großem Umfang zu bewusst herbeigeführter mehrfacher Erstattung von nur einmal abgeführter Kapitalertragsteuer. Von 2001 bis 2016 sind dem deutschen Staat durch das klassische Cum-Ex-Geschäft mindestens 10 Mrd. Euro und mit den verwandten Cum-Cum-Geschäften weitere 20 Mrd. Euro an Steuereinnahmen entgangen. Nach Ansicht der deutschen Bundesregierung gab es hierfür keine Rechtsgrundlage. Die durchgeführten Transaktionen sind Gegenstand zahlreicher staatsanwaltschaftlicher Ermittlungsverfahren und seit September 2019 auch eines Gerichtsverfahrens am Landgericht Bonn. Am 28. Juli 2021 urteilte der Bundesgerichtshof (BGH), dass die Herbeiführung einer Erstattung von einer Kapitalertragsteuer, die nie gezahlt worden ist, eine strafbare Steuerhinterziehung ist. Cum-Ex-Geschäfte gelten somit als Straftat. In einem am 15. März 2022 veröffentlichten Urteil entschied der Bundesfinanzhof (BFH) über die steuerrechtliche Unzulässigkeit der Cum-Ex-Geschäfte. Nachdem die Vorinstanz die Geschäfte bereits als „kriminelle Glanzleistung“ bezeichnet und eine Klage auf Steuerrückerstattung abgewiesen hatte, stellte der BFH fest, dass es nur einen wirtschaftlichen Eigentümer einer Aktie geben kann: „Die Stellung als wirtschaftlicher Eigentümer einer Aktie könne nur einnehmen, wer den Aktieninhaber zugleich von den wesentlichen Rechten (Dividendenbezug, Stimmrecht) ausschließe (‚Alternativität‘).“ Daneben sind andere zu Lasten des deutschen Steuerzahlers gehende Formen des Dividendenstrippings bekannt; diese werden oft als Cum-Cum-Geschäfte bezeichnet. (de)
- Dividend stripping is the practice of buying shares a short period before a dividend is declared, called cum-dividend, and then selling them when they go ex-dividend, when the previous owner is entitled to the dividend. On the day the company trades ex-dividend, theoretically the share price drops by the amount of the dividend. This may be done either by an ordinary investor as an investment strategy, or by a company's owners or associates as a tax avoidance strategy. (en)
- L'arbitrage de dividendes, souvent désigné par les acronymes anglophones CumCum ou CumEx ou « dividend enhancement », dénommé en Allemagne démembrement de dividende est le nom de technologies boursières pratiquées par bon nombre de banques depuis des décennies. Cette technique aurait permis à « des financiers opérant en bande organisée sur les marchés » d'effectuer « le plus gros braquage fiscal de l'histoire », braquage mis à jour par les journalistes de la cellule internationale d'investigation Correctiv à partir des CumEx Files. Cette fuite de documents a, en 2021, permis de calculer que les contribuables du monde entier ont été escroqués de 150 milliards d'euros environ en une vingtaine d'années. Et ce type de fraude pourrait encore être encore possible.Les autorités, tout comme certains fraudeurs, refusent d'accepter leur responsabilité quant au manque d'encadrement des marchés financiers et quant à la persistance de failles dans le système boursier. Cette transaction financière combine la vente d'action boursière peu avant la date de paiement du dividende, au rachat de la même action peu après la date du dividende. Vendre des actions peu de temps avant qu'un dividende ne soit versé, voire le jour même du versement permet à des fraudeurs d'induire en erreur les services fiscaux de son pays et ceux du pays de l'acheteur. Des banques et des traders haute fréquence échangent à haute vitesse des quantités d'actions via des montages transfrontaliers si complexe qu'il devient impossible pour le fisc de savoir qui est le véritable propriétaire des actions. Le fisc a ainsi remboursé (jusqu'à 10 fois) sous forme de crédit d'impôts, des taxes qu'il n'a perçues qu'une seule fois ou même parfois qu'il n'a jamais prélevées du tout. « C'est tout simplement de l'argent (dizaines de milliards/an) extirpé de manière frauduleuse à l'ensemble des contribuables » rappelait en 2019 l'économiste Marc Bertonèche dans Les Échos.Ces pratiques de remboursements abusifs et illégaux de taxes dues semblent avoir été théoriquement bloquées aux États-Unis vers 2010, mais elles se sont poursuivies en Allemagne, en France, au Danemark, en Suisse, en Autriche, en Belgique et en Norvège, en lien avec des pays pétroliers du Moyen-Orient. Elles sont considérées comme du vol et/ou de la fraude fiscale dans de nombreux pays, car elles visent clairement à éviter les taxes frappant les dividendes, ou d'obtenir des remboursements indus d'avances d'impôts sur les dividendes. En près de 15 ans, une dizaine de pays de l’Union européenne (UE) a ainsi perdu au moins 55 milliards d'euros d'impôts ; c'est ce qu'a montré en 2018 une enquête faite par un consortium de 19 médias européens. En octobre 2021, la perte mondiale pour les état s'élèverait à environ 150 milliards d'euros - outre pour les caisses publiques de l'Allemagne et des États-Unis mais aussi dans au moins 10 autres pays européens. Entre 2000 et 2020, au vu de la réévaluation des pertes publiée en 2021, la France (33 milliards d'euros de pertes) pourrait avoir perdu encore plus que l'Allemagne (28,5 milliards d'euros et non pas 5,5 milliards d’euros comme l'estimait le ministère des finances allemand début septembre 2019). (fr)
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