. . "Le mikky\u014D (\u5BC6\u6559), terme japonais signifiant litt\u00E9ralement \u00AB enseignement \u00E9sot\u00E9rique \u00BB, d\u00E9signe le bouddhisme tantrique japonais. Il est pratiqu\u00E9 dans l'\u00E9cole Shingon et dans certaines branches de l'\u00E9cole Tendai, bien qu'on en trouve l'influence dans la plupart des autres \u00E9coles bouddhiques qui se sont d\u00E9velopp\u00E9es au Japon."@fr . . . "Mikky\u014D"@en . "530179"^^ . "Le mikky\u014D (\u5BC6\u6559), terme japonais signifiant litt\u00E9ralement \u00AB enseignement \u00E9sot\u00E9rique \u00BB, d\u00E9signe le bouddhisme tantrique japonais. Il est pratiqu\u00E9 dans l'\u00E9cole Shingon et dans certaines branches de l'\u00E9cole Tendai, bien qu'on en trouve l'influence dans la plupart des autres \u00E9coles bouddhiques qui se sont d\u00E9velopp\u00E9es au Japon. Le terme mikky\u014D est une traduction g\u00E9n\u00E9rale ou l'interpr\u00E9tation de plusieurs termes indiens possibles. Il est proche du bouddhisme vajray\u0101na qui s'est d\u00E9velopp\u00E9 principalement au Tibet. Les deux lign\u00E9es \u00E9tant parentes avant de prendre chacune leur coloration propre, le tantrisme japonais incorporant des \u00E9l\u00E9ments shint\u014D et le lama\u00EFsme des pratiques b\u00F6n. Le mikky\u014D est un tantrisme dit de la main droite, car n'utilisant pas de pratiques sexuelles. Le bouddhisme tantrique est connu au Japon d\u00E8s l'introduction du bouddhisme dans ce pays sous la forme de pratiques magiques diverses comme la r\u00E9citation de mantras et de dh\u0101ra\u1E47i, ainsi que des rites pour la protection de l'\u00E9tat. On trouve encore des rites particuliers comme par exemple le Kok\u016Bz\u014D gumonji-h\u014D (\u865A\u7A7A\u8535\u6C42\u805E\u6301\u6CD5) pratiqu\u00E9 par K\u016Bkai dans sa jeunesse, qui aurait permis \u00E0 ce dernier selon la l\u00E9gende d'obtenir une m\u00E9moire infaillible. Ce type de tantrisme est connu au Japon sous le terme de z\u014Dmitsu (\u96D1\u5BC6), c'est-\u00E0-dire d'\u00AB \u00E9sot\u00E9risme divers \u00BB. Certains chercheurs d\u00E9signent parfois ce type de pratiques comme \u00E9tant du \u00AB proto-tantrisme \u00BB, cette appellation recouvrant une p\u00E9riode allant du IIIe si\u00E8cle au VIIe si\u00E8cle. Plus tard, vers le VIIe si\u00E8cle, les pratiques tantriques \u00E9voluent en Inde et en Chine et deviennent de plus en plus syst\u00E9matis\u00E9es. Ce qui \u00E9tait \u00E0 la base un syst\u00E8me de rites magiques pour la protection et l'enrichissement du pratiquant devient petit \u00E0 petit un syst\u00E8me organis\u00E9 et coh\u00E9rent o\u00F9 le rite devient un outil pour atteindre l'\u00E9veil, un \u00AB exp\u00E9dient salvifique \u00BB (sk. : up\u0101ya ; jp. : h\u014Dben [\u65B9\u4FBF]). Ce type de tantrisme va \u00EAtre import\u00E9 au Japon au d\u00E9but du IXe si\u00E8cle dans un premier temps par le moine K\u016Bkai (le fondateur de l'\u00E9cole Shingon) et dans une moindre mesure par Saich\u014D (le fondateur de l'\u00E9cole Tendai), et dans un deuxi\u00E8me temps par les disciples de Saich\u014D, les moines Ennin, Enchin et Annen. Ce type de tantrisme va \u00EAtre appel\u00E9 le junmitsu (\u7D14\u5BC6), l'\u00AB \u00E9sot\u00E9risme pur \u00BB, par opposition \u00E0 l'\u00AB \u00E9sot\u00E9risme divers \u00BB. Cette nouvelle forme de bouddhisme va vite rencontrer en grand succ\u00E8s parmi l'aristocratie de l'\u00E9poque qui est impressionn\u00E9e par la richesse et la puissance des rites magiques que proposent le tantrisme, ce qui va grandement favoriser son d\u00E9veloppement rapide et le rendre tr\u00E8s rapidement incontournable dans le paysage bouddhique japonais. Le mikky\u014D au Japon est divis\u00E9 en deux cat\u00E9gories : le t\u014Dmitsu (\u6771\u5BC6, \u00AB \u00E9sot\u00E9risme [du temple de] l'est \u00BB) qui d\u00E9signe le bouddhisme tantrique pratiqu\u00E9 dans l'\u00E9cole Shingon par r\u00E9f\u00E9rence au temple T\u014D-ji (\u6771\u5BFA) qui est un des centres de ce culte, et le taimitsu (\u53F0\u5BC6, \u00AB \u00E9sot\u00E9risme du [Ten]dai \u00BB) qui est pratiqu\u00E9, comme son nom l'indique, dans l'\u00E9cole Tendai."@fr . . . . . . . . . . . . . "Mikky\u014D (\u5BC6\u6559, lit. \"secret teachings\", \"esoteric, Tantric Buddhism\") is a Japanese term for the Vajrayana practices of Shingon Buddhism and the related practices that make up part of the Tendai and Kegon schools. There are also Shingon and Tendai influenced practices of Shugend\u014D. Mikky\u014D is a \"lineage tradition\": meaning that, as well as instruction in the teachings and practices of the tradition, it involves and requires \"kanjo enablements\" (initiatorial empowerment-transmissions) from a master of the Mikky\u014D disciplines."@en . . . . . . . . . "1083647076"^^ . . . "Mikkj\u00F3"@cs . . . . "Mikky\u014D (\u5BC6\u6559, lit. \"secret teachings\", \"esoteric, Tantric Buddhism\") is a Japanese term for the Vajrayana practices of Shingon Buddhism and the related practices that make up part of the Tendai and Kegon schools. There are also Shingon and Tendai influenced practices of Shugend\u014D. Mikky\u014D is a \"lineage tradition\": meaning that, as well as instruction in the teachings and practices of the tradition, it involves and requires \"kanjo enablements\" (initiatorial empowerment-transmissions) from a master of the Mikky\u014D disciplines. The collection of teachings and practices that eventually came to be known as Mikky\u014D had its early beginnings in the esoteric traditions of India and China. As early as the 6th century, there had begun a major importation of spiritual and cultural ideas into Japan from China. However, in the early 9th century the formative concepts which would become the core of \"mainstream\" Mikkyo\u2014Shingon and Tendai\u2014were brought to Japan, initially by the monks K\u016Bkai (the founder of Shingon) and Saich\u014D (the founder of Tendai), both of whom had traveled to China to study. To these initial doctrines and beliefs were later added teachings concerning the powers of mysticism, magic and healing that had gradually begun to reach Japan with the arrival of itinerant monks, priests, hermits and shamanic practitioners, forced to flee from China after the fall of the Tang dynasty. Blending easily with elements of Shinto practice and the pre-Buddhist folk traditions of sangaku-shink\u014D (\"spiritual practices connected with sacred mountains\"), these imported teachings, combining Chinese Esoteric Buddhism, Onmy\u014Dd\u014D, Taoism and, at a later date, Tibetan Buddhism, evolved to become the esoteric Japanese tradition that is Mikky\u014D."@en . . "2447"^^ . "Mikkj\u00F3 (japonsky \u5BC6\u6559) je japonsk\u00FD term\u00EDn, kter\u00FD ozna\u010Duje vad\u017Eraj\u00E1novou nauku japonsk\u00E9ho buddhismu, typickou zejm\u00E9na pro buddhistick\u00E9 \u0161koly \u0160ingon a Tendai. Nauka se v Japonsku roz\u0161\u00ED\u0159ila na po\u010D\u00E1tku 9. stolet\u00ED a je spojen\u00E1 s p\u016Fsoben\u00EDm mnicha Sai\u010D\u00F3a a K\u00FAkaie."@cs . . . . "Mikkj\u00F3 (japonsky \u5BC6\u6559) je japonsk\u00FD term\u00EDn, kter\u00FD ozna\u010Duje vad\u017Eraj\u00E1novou nauku japonsk\u00E9ho buddhismu, typickou zejm\u00E9na pro buddhistick\u00E9 \u0161koly \u0160ingon a Tendai. Nauka se v Japonsku roz\u0161\u00ED\u0159ila na po\u010D\u00E1tku 9. stolet\u00ED a je spojen\u00E1 s p\u016Fsoben\u00EDm mnicha Sai\u010D\u00F3a a K\u00FAkaie."@cs . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Mikky\u014D"@fr .