. . . . . . . . "Taura syndrome"@en . . . . "S\u00EDndrome de Taura"@es . "Le syndrome de Taura est l'une des maladies les plus d\u00E9vastatrices affectant l'\u00E9levage des crevettes dans le monde. Depuis sa premi\u00E8re description en \u00C9quateur, elle s'est r\u00E9pandue dans tous les pays d'Am\u00E9rique pratiquant cette activit\u00E9 et des \u00E9pid\u00E9mies ont \u00E9t\u00E9 signal\u00E9es dans de nombreuses r\u00E9gions du Sud-Est asiatique. On a d'abord pens\u00E9 que cette maladie avait une origine toxique et qu'elle \u00E9tait provoqu\u00E9e par des pesticides r\u00E9pandus dans des bananeraies voisines. Le caract\u00E8re infectieux de la maladie est maintenant largement accept\u00E9. Le syndrome de Taura est reconnu comme une maladie notifiable par l'Office international des \u00E9pizooties."@fr . . . . . . . . . . . "Le syndrome de Taura est l'une des maladies les plus d\u00E9vastatrices affectant l'\u00E9levage des crevettes dans le monde. Depuis sa premi\u00E8re description en \u00C9quateur, elle s'est r\u00E9pandue dans tous les pays d'Am\u00E9rique pratiquant cette activit\u00E9 et des \u00E9pid\u00E9mies ont \u00E9t\u00E9 signal\u00E9es dans de nombreuses r\u00E9gions du Sud-Est asiatique. On a d'abord pens\u00E9 que cette maladie avait une origine toxique et qu'elle \u00E9tait provoqu\u00E9e par des pesticides r\u00E9pandus dans des bananeraies voisines. Le caract\u00E8re infectieux de la maladie est maintenant largement accept\u00E9. Le syndrome de Taura est reconnu comme une maladie notifiable par l'Office international des \u00E9pizooties. Cette maladie a trois phases distinctes mais qui peuvent se chevaucher, \u00E0 savoir : phase aigu\u00EB, phase de transition et phase chronique.Le cycle de la maladie a \u00E9t\u00E9 caract\u00E9ris\u00E9 dans le d\u00E9tail chez la crevette \u00E0 pattes blanches (Litopenaeus vannamei). Cette esp\u00E8ce est particuli\u00E8rement sensible \u00E0 cette maladie. Apr\u00E8s l'infection, soit par cannibalisme, soit par transmission par l'eau, la phase aigu\u00EB se d\u00E9veloppe. les signes cliniques peuvent se manifester dans un d\u00E9lai de sept heures apr\u00E8s l'infection de quelques individus. Les crevettes infect\u00E9es montrent divers sympt\u00F4mes : anorexie, l\u00E9thargie, comportement natatoire erratique, opacification de la musculature de la queue, cuticule molle et, dans les cas d'infection apparaissant naturellement, expansion des chromatophores (ph\u00E9nom\u00E8ne de queue rouge). Sur le plan histologique, cette phase est caract\u00E9ris\u00E9e par des ph\u00E9nom\u00E8nes de pycnose et caryorrhexis des noyaux cellulaires et de nombreuses inclusions cytoplasmiques dans l'hypoderme et l'\u00E9pith\u00E9lium cuticulaire des appendices (antennes, pattes), l'intestin c\u00E9phalique, l'intestin post\u00E9rieur, la cuticule g\u00E9n\u00E9rale du corps et les branchies. Les inclusions donnent aux tissus un aspect cribl\u00E9 de chevrotines et sont consid\u00E9r\u00E9es comme des signes pathognomoniques de la maladie. La phase aigu\u00EB peut durer sept jours et entra\u00EEner un taux de mortalit\u00E9 allant jusqu'\u00E0 95 %. Les crevettes qui survivent \u00E0 la premi\u00E8re phase entrent dans la phase dite de transition, qui dure approximativement du 5e au 8e jour apr\u00E8s l'infection.Les signes caract\u00E9ristiques de cette phase sont des l\u00E9sions m\u00E9lanis\u00E9es, de taille et de forme variables, que l'on peut voir sur la t\u00EAte et sur la queue des crevettes.Si la crevette r\u00E9ussit une autre mue \u00E0 la suite de cette phase, elle va se d\u00E9barrasser des l\u00E9sions m\u00E9lanis\u00E9es et entrer dans la phase chronique. La phase chronique est caract\u00E9ris\u00E9e sur le plan histologique par l'absence de l\u00E9sions aigu\u00EBs et par la pr\u00E9sence de sph\u00E9ro\u00EFdes de l'organe lympho\u00EFde de morphogen\u00E8se ult\u00E9rieure. Les sph\u00E9ro\u00EFdes lympho\u00EFdes ne sont pas en elles-m\u00EAmes caract\u00E9ristiques de l'infection du syndrome de Taura et peuvent se rencontrer dans d'autres maladies virales des crevettes telles que l'infection par le virus du syndrome des taches blanches. La phase chronique commence six jours apr\u00E8s l'infection et peut persister pendant une p\u00E9riode de temps ind\u00E9termin\u00E9e, au moins huit mois dans des conditions exp\u00E9rimentales. Le diagnostic de la maladie pendant cette phase est probl\u00E9matique car les crevettes ne manifestent aucun signe apparent de la maladie. Les crevettes ayant surv\u00E9cu \u00E0 une \u00E9pid\u00E9mie du syndrome de Taura semblent \u00EAtre r\u00E9fractaires \u00E0 toute r\u00E9infection, mais restent contagieuses. Un diagnostic pr\u00E9somptif peut \u00EAtre \u00E9tabli en voyant des crevettes mortes ou mourantes dans les filets utilis\u00E9s pour des \u00E9valuations de routine. Les oiseaux pr\u00E9dateurs sont attir\u00E9s par les bassins infect\u00E9s et se nourrissent abondamment de crevettes mourantes, contribuant \u00E0 diffuser la maladie dans les \u00E9levages d'une r\u00E9gion donn\u00E9e. Seuls les signes de l'infection caus\u00E9e par le syndrome de Taura, tels que les taches cuticulaires m\u00E9lanis\u00E9es, peuvent fournir un solide diagnostic pr\u00E9somptif, mais il faut prendre garde qu'ils peuvent \u00EAtre confondus avec d'autres formes de maladies de la carapace, telles que la . En g\u00E9n\u00E9ral, les l\u00E9sions histopathlogiques pathognomoniques sont la premi\u00E8re \u00E9tape d'un diagnostic de confirmation. L', la et des anticorps monoclonaux sp\u00E9cifiques peuvent aussi \u00EAtre utilis\u00E9s pour le diagnostic. Les strat\u00E9gies de d\u00E9fense face \u00E0 cette maladie comprennent le choix d'esp\u00E8ces plus r\u00E9sistantes, telles que Litopenaeus stylirostris, et le repeuplement \u00E0 l'aide de crevettes indemnes ou r\u00E9sistantes \u00E0 l'agent pathog\u00E8ne en cause. Le peuplement avec des post-larves \u00E0 des densit\u00E9s plus \u00E9lev\u00E9es a aussi \u00E9t\u00E9 d\u00E9fendu. D'autres techniques, d'une efficacit\u00E9 limit\u00E9e, ont \u00E9t\u00E9 test\u00E9es, la polyculture des crevettes avec des Tilapia, les apport\u00E9s dans l'eau ou dans les aliments, et le chaulage des bassins. Le virus du syndrome de Taura appartient \u00E0 la famille des Dicistroviridae, genre des . Ce virus est une particule non-envelopp\u00E9e de 2 nm \u00E0 morphologie icosa\u00E9drique. Son g\u00E9nome \u00E0 simple brin torsad\u00E9 positif comprend 10 205 nucl\u00E9otides. Il y a une r\u00E9gion de 377 nucl\u00E9otides non traduite suivie par deux cadres de lecture ouverts s\u00E9par\u00E9s par une r\u00E9gion interg\u00E9nique de 226 nucl\u00E9otides. Le cadre de lecture ouvert 1 a r\u00E9v\u00E9l\u00E9 des motifs caract\u00E9ristiques de l'h\u00E9licase, une prot\u00E9ase et une ARN polym\u00E9rase ARN-d\u00E9pendante. Des prot\u00E9ines de la capside (55, 40 et 24 uma) ont \u00E9t\u00E9 cartographi\u00E9es dans le cadre de lecture ouvert 2."@fr . . "2167411"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . "Taura syndrome (TS) is one of the more devastating diseases affecting the shrimp farming industry worldwide. It was first described in Ecuador during the summer of 1992. In March 1993, it returned as a major epidemic and was the object of extensive media coverage. Retrospective studies have suggested a case of Taura syndrome might have occurred on a shrimp farm in Colombia as early as 1990 and the virus was already present in Ecuador in mid-1991. Between 1992 and 1997, the disease spread to all major regions of the Americas where whiteleg shrimp (Litopenaeus vannamei) is cultured. The economic impact of TS in the Americas during that period might have exceeded US$2 billion by some estimates."@en . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Das Taurasyndrom ist eine Erkrankung, von denen Dekapoden betroffen sind. Es wird durch ein einstr\u00E4ngiges RNA-Virus, das Taurasyndromvirus (TSV), ausgel\u00F6st und z\u00E4hlt zu den exotischen Krebstierkrankheiten. Betroffen sind in der Natur verschiedene Arten der Gattung Litopenaeus (Litopenaeus setiferus, Litopenaeus stylirostris und Litopenaeus vannamei) sowie der Gattungen Metapenaeus und Palaemon. Andere Arten sind experimentell infiziert worden, zeigten aber keine Symptome. Zumeist bef\u00E4llt das Virus junge Tiere. Das Virus wurde 1992 in der Tauraregion in Ecuador entdeckt."@de . . . . . . . . . . . "Taurasyndrom"@de . . . . . . . . . . "Taura syndrome (TS) is one of the more devastating diseases affecting the shrimp farming industry worldwide. It was first described in Ecuador during the summer of 1992. In March 1993, it returned as a major epidemic and was the object of extensive media coverage. Retrospective studies have suggested a case of Taura syndrome might have occurred on a shrimp farm in Colombia as early as 1990 and the virus was already present in Ecuador in mid-1991. Between 1992 and 1997, the disease spread to all major regions of the Americas where whiteleg shrimp (Litopenaeus vannamei) is cultured. The economic impact of TS in the Americas during that period might have exceeded US$2 billion by some estimates."@en . . . . . . . . . . . . . "23885"^^ . "Das Taurasyndrom ist eine Erkrankung, von denen Dekapoden betroffen sind. Es wird durch ein einstr\u00E4ngiges RNA-Virus, das Taurasyndromvirus (TSV), ausgel\u00F6st und z\u00E4hlt zu den exotischen Krebstierkrankheiten. Betroffen sind in der Natur verschiedene Arten der Gattung Litopenaeus (Litopenaeus setiferus, Litopenaeus stylirostris und Litopenaeus vannamei) sowie der Gattungen Metapenaeus und Palaemon. Andere Arten sind experimentell infiziert worden, zeigten aber keine Symptome. Zumeist bef\u00E4llt das Virus junge Tiere. Das Virus wurde 1992 in der Tauraregion in Ecuador entdeckt."@de . . . . . . . . . "Taura syndrome virus"@en . "El s\u00EDndrome de Taura es una de las enfermedades m\u00E1s devastadoras que afectan a la industria de las granjas camaroneras a nivel mundial. Desde su primera descripci\u00F3n en Ecuador, se ha esparcido a todos los pa\u00EDses productores de camar\u00F3n de Am\u00E9rica y se han informado brotes en muchas regiones del sureste asi\u00E1tico. Inicialmente se crey\u00F3 que la enfermedad ten\u00EDa una etiolog\u00EDa t\u00F3xica y era causada por pesticidas usados en plantaciones de pl\u00E1tano cercanas a las granjas de camarones. Sin embargo, ahora es ampliamente aceptado el origen infeccioso de la enfermedad. El s\u00EDndrome de Taura se encuentra en la lista de enfermedades notificables de la Organizaci\u00F3n Mundial de Sanidad Animal. La enfermedad tiene tres fases que se traslapan: aguda, transici\u00F3n y cr\u00F3nica. El ciclo de la enfermedad ha sido caracterizado en detalle para el Litopenaeus vannamei. El L. vannamei es particularmente susceptible a esta enfermedad. Despu\u00E9s de la infecci\u00F3n ya sea por canibalismo o por exposici\u00F3n al agua, se desarrolla la fase aguda. En algunos individuos, los signos cl\u00EDnicos pueden aparecer tan pronto como siete horas despu\u00E9s de haber sido infectados. El camar\u00F3n infectado muestra anorexia, letargo, nado err\u00E1tico, opacidad de la musculatura caudal, cut\u00EDculas suaves y expansi\u00F3n cromat\u00F3fora (cola roja). La fase aguda puede durar hasta siete d\u00EDas y se han observado tasas de mortalidad de hasta el 95%. El camar\u00F3n que logra sobrevivir a esta primera fase pasa a una etapa transicional (entre 5 y 8 d\u00EDas despu\u00E9s de la exposici\u00F3n). Las caracter\u00EDsticas de esta fase son lesiones en la melanina de forma y tama\u00F1o variable que pueden verse en la cabeza y la cola del camar\u00F3n."@es . . . . . . . . . . . . "El s\u00EDndrome de Taura es una de las enfermedades m\u00E1s devastadoras que afectan a la industria de las granjas camaroneras a nivel mundial. Desde su primera descripci\u00F3n en Ecuador, se ha esparcido a todos los pa\u00EDses productores de camar\u00F3n de Am\u00E9rica y se han informado brotes en muchas regiones del sureste asi\u00E1tico. Inicialmente se crey\u00F3 que la enfermedad ten\u00EDa una etiolog\u00EDa t\u00F3xica y era causada por pesticidas usados en plantaciones de pl\u00E1tano cercanas a las granjas de camarones. Sin embargo, ahora es ampliamente aceptado el origen infeccioso de la enfermedad. El s\u00EDndrome de Taura se encuentra en la lista de enfermedades notificables de la Organizaci\u00F3n Mundial de Sanidad Animal."@es . . . "Syndrome de Taura"@fr . . "Aparavirus"@en . . "1098236592"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .